Dans les religions abrahamiques, une prophétie consiste en des paroles ou des écrits divinement inspirés qu'une personne reçoit par révélation. Pour les chrétiens, le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie (Apocalypse 19:10). Une prophétie peut avoir trait au passé, au présent ou à l'avenir. Quand une personne prophétise, elle dit ou écrit ce que Dieu veut qu'elle sache, pour son propre bien ou pour le bien des autres. La prophétie n'est pas l'apanage des prophètes. Une personne peut recevoir une prophétie ou une révélation pour sa vie personnelle.
Un oracle est une personne pratiquant la divination. Mais, d'après le dictionnaire Robert, la première définition est: " Volonté de Dieu annoncée par les prophètes et les apôtres». En fait, qu'il soit employé par rapport à la tradition judéo-chrétienne, ou dans le contexte du paganisme, le vocable provient du latin orare (parler), lui-même en rapport avec la bouche (os, oris). Il s'agit avant tout de l'expression de la divinité par l'intermédiaire d'un homme ou d'une femme, souvent préposés à cet effet. Chez les Païens, il s'agissait souvent d'une Sibylle ou d'une Pythie. De manière dérivée, le vocable a aussi désigné le lieu consacré où ces oracles étaient régulièrement proférés et où le public se rendait pour obtenir une réponse. L'Oracle de Delphes, par exemple, a fonctionné pendant de très nombreux siècles. Le poète Virgile mentionne aussi la fameuse Sibylle de Cumes dans son Éneïde. Ce terme est plus particulièrement employé en lien avec la divination antique, notamment la divination grecque et étrusque. On parle également d'augure dans la Rome antique. Un autre terme synonyme, lui aussi valable pour de très nombreuses traditions, est celui de prophétie.
Un oracle est une personne pratiquant la divination. Mais, d'après le dictionnaire Robert, la première définition est: " Volonté de Dieu annoncée par les prophètes et les apôtres». En fait, qu'il soit employé par rapport à la tradition judéo-chrétienne, ou dans le contexte du paganisme, le vocable provient du latin orare (parler), lui-même en rapport avec la bouche (os, oris). Il s'agit avant tout de l'expression de la divinité par l'intermédiaire d'un homme ou d'une femme, souvent préposés à cet effet. Chez les Païens, il s'agissait souvent d'une Sibylle ou d'une Pythie. De manière dérivée, le vocable a aussi désigné le lieu consacré où ces oracles étaient régulièrement proférés et où le public se rendait pour obtenir une réponse. L'Oracle de Delphes, par exemple, a fonctionné pendant de très nombreux siècles. Le poète Virgile mentionne aussi la fameuse Sibylle de Cumes dans son Éneïde. Ce terme est plus particulièrement employé en lien avec la divination antique, notamment la divination grecque et étrusque. On parle également d'augure dans la Rome antique. Un autre terme synonyme, lui aussi valable pour de très nombreuses traditions, est celui de prophétie.
Prédictions, Prophète, Prophétesse …
Prophète, au féminin (grec : προφήτης [profétès], docteur, interprète de la parole divine ; devin) est un mot provenant du latin chrétien et emprunté au grec prophêtês1 qui désigne une personne qui tient, d'une inspiration que l'on croit être divine, la connaissance d'événements à venir et qui les annonce par ses paroles ou ses écrits. La Bible élargit le sens : ce n'est plus spécifiquement une personne qui parle de l'avenir (comme un devin), mais une personne qui parle au nom de Dieu, donnant des messages de sagesse, dénonçant le mal, dictant des conduites à tenir.
Un faux prophète est, selon la Bible qui utilise le terme régulièrement, un prophète reconnu (à tort) de son vivant, généralement quelqu'un qui n'ouvre pas les yeux sur le mal que commet le peuple, mais contesté par un autre prophète qui, lui, parlerait effectivement au nom de Dieu. Actuellement, on comprend parfois le terme comme un prophète non reconnu par les autres religions ou systèmes de croyances. Les critères pour différencier les deux dépendent de chaque religion. On les trouve par exemple dans des traités comme celui de Jean de Gerson sur l’« esprit de discernement » ou les textes du Nouveau Testament pour les chrétiens.
Le prophète s'oppose au devin en ce qu'il n'est pas fataliste, il intervient pour que ceux qui l’écoutent changent leur vision et leur comportement, et qu'il ne fonde pas sa connaissance de l'avenir sur l'interprétation d'indices ou de signes concrets : cartes à jouer, vol des oiseaux, tirage au sort, ivresse, etc.
Le prophète se dit au service et mû par la divinité, et va souvent à l'encontre de l'opinion de ses concitoyens. Il forme ainsi un contre-pouvoir, forme d'antidote à l'embourgeoisement institutionne.
Pour le judaïsme, un prophète annonce des événements à venir si le peuple ne change pas de comportement, et opère à titre de lettre de créance un ou plusieurs miracles.
Pour les chrétiens, « visions et prophétie sont des choses communes dans le peuple de Dieu ». L'Esprit soufflant « où il veut », tout homme peut être prophète, parler au nom de la Transcendance, de Dieu, même occasionnellement, un non-chrétien.
Chez les manichéistes, Mani est le successeur de Jésus et le dernier prophète.
Chez les musulmans, le cycle de la Prophétie est scellé par Mahomet, au sens d'homme inspiré par Dieu, dans les ouvrages traitant de l'islam.
Chez les mormons, Le prophète désigne avec le même sens Joseph Smith, ou son successeur actuel, dans les ouvrages traitant du mormonisme.
Prédictions, Prophète, Prophétesse …
Prophète, au féminin (grec : προφήτης [profétès], docteur, interprète de la parole divine ; devin) est un mot provenant du latin chrétien et emprunté au grec prophêtês1 qui désigne une personne qui tient, d'une inspiration que l'on croit être divine, la connaissance d'événements à venir et qui les annonce par ses paroles ou ses écrits. La Bible élargit le sens : ce n'est plus spécifiquement une personne qui parle de l'avenir (comme un devin), mais une personne qui parle au nom de Dieu, donnant des messages de sagesse, dénonçant le mal, dictant des conduites à tenir.
Un faux prophète est, selon la Bible qui utilise le terme régulièrement, un prophète reconnu (à tort) de son vivant, généralement quelqu'un qui n'ouvre pas les yeux sur le mal que commet le peuple, mais contesté par un autre prophète qui, lui, parlerait effectivement au nom de Dieu. Actuellement, on comprend parfois le terme comme un prophète non reconnu par les autres religions ou systèmes de croyances. Les critères pour différencier les deux dépendent de chaque religion. On les trouve par exemple dans des traités comme celui de Jean de Gerson sur l’« esprit de discernement » ou les textes du Nouveau Testament pour les chrétiens.
Le prophète s'oppose au devin en ce qu'il n'est pas fataliste, il intervient pour que ceux qui l’écoutent changent leur vision et leur comportement, et qu'il ne fonde pas sa connaissance de l'avenir sur l'interprétation d'indices ou de signes concrets : cartes à jouer, vol des oiseaux, tirage au sort, ivresse, etc.
Le prophète se dit au service et mû par la divinité, et va souvent à l'encontre de l'opinion de ses concitoyens. Il forme ainsi un contre-pouvoir, forme d'antidote à l'embourgeoisement institutionne.
Pour le judaïsme, un prophète annonce des événements à venir si le peuple ne change pas de comportement, et opère à titre de lettre de créance un ou plusieurs miracles.
Pour les chrétiens, « visions et prophétie sont des choses communes dans le peuple de Dieu ». L'Esprit soufflant « où il veut », tout homme peut être prophète, parler au nom de la Transcendance, de Dieu, même occasionnellement, un non-chrétien.
Chez les manichéistes, Mani est le successeur de Jésus et le dernier prophète.
Chez les musulmans, le cycle de la Prophétie est scellé par Mahomet, au sens d'homme inspiré par Dieu, dans les ouvrages traitant de l'islam.
Chez les mormons, Le prophète désigne avec le même sens Joseph Smith, ou son successeur actuel, dans les ouvrages traitant du mormonisme.