Amour : La légende du fil rouge qui lie deux personnes …
Le mythe du fil rouge, parmi les hommes ici-bas …
Une vieille légende orientale raconte que nous sommes tous unis par le fil rouge d’un amour dans notre vie. Il est aussi dit : Peu importe qu’il se détende, qu’il se tende ou qu’il fasse vingt mille fois le tour de la planète. Deux personnes attachées par ce fil rouge finiront toujours par se rencontrer, même si cela doit avoir lieu juste avant la fin du monde.
D’après la légende …
Ce fil rouge serait gouverné par le Destin, c’est pour cela que, quoiqu’il arrive, il ne pourra jamais se casser. Peu importe si les personnes tardent à se rencontrer, ou si elles passent un long moment à côté l’une de l’autre, sans même se voir. Peu importe qu’elles vivent chacune aux antipodes de la planète, car le fil s’étirera suffisamment pour leur permettre de se rencontrer.
Toujours d’après la légende …
Ce fil nous accompagne depuis notre naissance, traverse avec nous notre vie, et prend tous les virages que nous prenons. Il se dit que le Vieillard sous la Lune sort chaque nuit pour rencontrer les nouveaux-nés, et unir leurs âmes en fixant un fil rouge sur l’un de leurs doigts. C’est lui qui décidera de leur futur et qui les guidera à travers le tumulte de la vie, de façon à ce qu’ils ne se perdent jamais et qu’ils finissent toujours par se rencontrer.
Origines de la légende …
On retrouve la première trace écrite de cette légende en Chine sous la dynastie Tang (618-907) dans le recueil de contes Xu You Guailu de Li Fuyan. Le conte dont le mythe découle se nomme « L’auberge des fiançailles. »
Première version écrite de la légende, le conte de Li Fuyan …
Un beau soir, un jeune voyageur nommé Wei Gu de passage dans la ville de Songchen descendit dans une auberge pour la nuit. Devant l’entrée et sous le clair de lune il y rencontra un vieillard. Ce vieil homme était appuyé contre un sac en toile et consultait un livre étrange. Intrigué, Wei Gu l’interrogea, lui demandant ce qu’il y cherchait. Le vieillard lui répondit que ce livre contenait toutes les unions matrimoniales du monde. Il ajouta que le sac de toile contre lequel il était appuyé contenait des fils de soie rouge qui, une fois attachés aux pieds de deux personnes, les vouent à être époux, et ce quelle que soit la distance sociale ou géographique qui les sépare actuellement, même si leur familles sont ennemies jurées. Wei Gu lui demanda alors qui serait sa femme. Le vieillard lui répondit qu’il s’agissait de la petite fille de la marchande de légume. Pensant qu’il se moquait de lui, Wei Gu monta se coucher.
Une vieille légende orientale raconte que nous sommes tous unis par le fil rouge d’un amour dans notre vie. Il est aussi dit : Peu importe qu’il se détende, qu’il se tende ou qu’il fasse vingt mille fois le tour de la planète. Deux personnes attachées par ce fil rouge finiront toujours par se rencontrer, même si cela doit avoir lieu juste avant la fin du monde.
D’après la légende …
Ce fil rouge serait gouverné par le Destin, c’est pour cela que, quoiqu’il arrive, il ne pourra jamais se casser. Peu importe si les personnes tardent à se rencontrer, ou si elles passent un long moment à côté l’une de l’autre, sans même se voir. Peu importe qu’elles vivent chacune aux antipodes de la planète, car le fil s’étirera suffisamment pour leur permettre de se rencontrer.
Toujours d’après la légende …
Ce fil nous accompagne depuis notre naissance, traverse avec nous notre vie, et prend tous les virages que nous prenons. Il se dit que le Vieillard sous la Lune sort chaque nuit pour rencontrer les nouveaux-nés, et unir leurs âmes en fixant un fil rouge sur l’un de leurs doigts. C’est lui qui décidera de leur futur et qui les guidera à travers le tumulte de la vie, de façon à ce qu’ils ne se perdent jamais et qu’ils finissent toujours par se rencontrer.
Origines de la légende …
On retrouve la première trace écrite de cette légende en Chine sous la dynastie Tang (618-907) dans le recueil de contes Xu You Guailu de Li Fuyan. Le conte dont le mythe découle se nomme « L’auberge des fiançailles. »
Première version écrite de la légende, le conte de Li Fuyan …
Un beau soir, un jeune voyageur nommé Wei Gu de passage dans la ville de Songchen descendit dans une auberge pour la nuit. Devant l’entrée et sous le clair de lune il y rencontra un vieillard. Ce vieil homme était appuyé contre un sac en toile et consultait un livre étrange. Intrigué, Wei Gu l’interrogea, lui demandant ce qu’il y cherchait. Le vieillard lui répondit que ce livre contenait toutes les unions matrimoniales du monde. Il ajouta que le sac de toile contre lequel il était appuyé contenait des fils de soie rouge qui, une fois attachés aux pieds de deux personnes, les vouent à être époux, et ce quelle que soit la distance sociale ou géographique qui les sépare actuellement, même si leur familles sont ennemies jurées. Wei Gu lui demanda alors qui serait sa femme. Le vieillard lui répondit qu’il s’agissait de la petite fille de la marchande de légume. Pensant qu’il se moquait de lui, Wei Gu monta se coucher.
Le lendemain, curieux, Wei Gu allât tout de même jeter un coup d’œil à l’étal de la vieille marchande de légumes. Il fût vexé de voir que la jeune fille était assez laide, il la poussa alors qu’elle passait à côté de lui avant de s’éclipser, énervé et honteux.
Bien des années plus tard, il épousa une jolie jeune femme et, comme le veut la tradition, il ne découvrit son visage que le soir du mariage. Elle avait une mouche entre les deux sourcils, intrigué, Wei Gu lui demanda pourquoi. Elle lui répondit que lorsqu’elle était petite un voyou l’avait faite tomber sur le front et qu’elle en avait gardé une cicatrice. Wei Gu réalisa que c’était lui le voyou dont elle parlait et que le vieil homme avait raison. Il lui confessa son histoire, qui parvint jusqu’au préfet de Songchen. Celui-ci décida de renommer l’auberge « l’auberge des fiançailles » et le vieillard sous la lune fut rapidement connu de tous. Wei Gu et sa femme, comprenant que leur union était prédestinée, décidèrent de ne jamais se disputer.
Cette histoire connaît de nombreuses variantes, notamment à cause des différentes traductions. Le vieillard sous la lune est quant à lui considéré comme un dieu, son anniversaire est célébré le jour de la fête de la mi-automne (ou fête de la lune), le quinzième jour du huitième mois lunaire.
Cependant, la légende aurait commencé peu de temps après la découverte de l’artère ulnaire, qui connecte le petit doigt au cœur, la source de notre vie et l’organe de notre corps à qui l’on prête métaphoriquement le pouvoir d’aimer.
Bien des années plus tard, il épousa une jolie jeune femme et, comme le veut la tradition, il ne découvrit son visage que le soir du mariage. Elle avait une mouche entre les deux sourcils, intrigué, Wei Gu lui demanda pourquoi. Elle lui répondit que lorsqu’elle était petite un voyou l’avait faite tomber sur le front et qu’elle en avait gardé une cicatrice. Wei Gu réalisa que c’était lui le voyou dont elle parlait et que le vieil homme avait raison. Il lui confessa son histoire, qui parvint jusqu’au préfet de Songchen. Celui-ci décida de renommer l’auberge « l’auberge des fiançailles » et le vieillard sous la lune fut rapidement connu de tous. Wei Gu et sa femme, comprenant que leur union était prédestinée, décidèrent de ne jamais se disputer.
Cette histoire connaît de nombreuses variantes, notamment à cause des différentes traductions. Le vieillard sous la lune est quant à lui considéré comme un dieu, son anniversaire est célébré le jour de la fête de la mi-automne (ou fête de la lune), le quinzième jour du huitième mois lunaire.
Cependant, la légende aurait commencé peu de temps après la découverte de l’artère ulnaire, qui connecte le petit doigt au cœur, la source de notre vie et l’organe de notre corps à qui l’on prête métaphoriquement le pouvoir d’aimer.
Culte et légende …
Bien que surtout présente en Chine et au Japon, cette légende est très populaire en Asie de l’est.
Chine 紅線 ou 红线 (Hóng xiàn)
Pays d’origine du mythe, la légende chinoise découle directement du conte originel. Selon les croyances populaires on ne choisit pas son mari ou sa femme, tout est décidé dès la naissance. Nommée 红绳系足 (hong sheng xi zu) [littéralement « pieds liés par une corde rouge »], cette légende raconte qu’un vieillard lie les époux grâce à un fil rouge invisible. On raconte qu’il fabrique des effigies en terre des futurs époux avant de les lier grâce à un fil rouge. Dans certains temples chinois, comme celui de Xiahai à Taipei (Taïwan),Statue du vieillard, Xiahai
Statue du vieillard, Xiahai on peut trouver une statue du vieillard sous la lune. Il est considéré comme une divinité mais généralement on ne peut lui solliciter qu’une seule alliance. Les offrandes à lui apporter et remerciements en cas de réussite varient selon les lieux de culte. Afin d’expliquer les problèmes que peuvent rencontrer certains mariages, on raconte que le vieillard ne dispose que d’un espace limité pour faire sécher ses figurines et est donc contraint d’en laisser certaines sécher dehors. Il arrive alors que la pluie les fasse en partie fondre, ce qui diminue l’entente du couple.
Sous la dynastie Tang (618-907) la coutume voulait que les futurs époux tiennent l’extrémité d’un fil rouge lors de la cérémonie de mariage. Plus tard, sous la dynastie Song (960-1279) le fil fût remplacé par un mouchoir. De nos jours, le rouge reste une couleur très répandue lors des mariages traditionnels chinois.
Japon 赤い糸 (Akai ito)
Dans le folklore japonais, la légende du fil rouge est également très présente, en particulier dans les mangas shôjo et films axés sur la romance. Là encore les croyances varient, pour certains les êtres destinés à s’aimer sont liés par le petit doigt alors que d’autres ne précisent pas par quelle partie du corps les amants sont liés. Comme pour la légende chinoise les êtres destinés à s’aimer sont liés dès la naissance cependant le vieillard est absent du mythe.
Autre croyance liée ...
On retrouve également une variante de cette légende dans les cas d’adoption d’enfants, notamment ceux d’origine chinoise. Certains parents adoptifs déclarent que leur rencontre avec leur enfant n’est pas le fruit du hasard, certains évoquent même la légende du fil rouge, étendue aux liens familiaux.
Bien que surtout présente en Chine et au Japon, cette légende est très populaire en Asie de l’est.
Chine 紅線 ou 红线 (Hóng xiàn)
Pays d’origine du mythe, la légende chinoise découle directement du conte originel. Selon les croyances populaires on ne choisit pas son mari ou sa femme, tout est décidé dès la naissance. Nommée 红绳系足 (hong sheng xi zu) [littéralement « pieds liés par une corde rouge »], cette légende raconte qu’un vieillard lie les époux grâce à un fil rouge invisible. On raconte qu’il fabrique des effigies en terre des futurs époux avant de les lier grâce à un fil rouge. Dans certains temples chinois, comme celui de Xiahai à Taipei (Taïwan),Statue du vieillard, Xiahai
Statue du vieillard, Xiahai on peut trouver une statue du vieillard sous la lune. Il est considéré comme une divinité mais généralement on ne peut lui solliciter qu’une seule alliance. Les offrandes à lui apporter et remerciements en cas de réussite varient selon les lieux de culte. Afin d’expliquer les problèmes que peuvent rencontrer certains mariages, on raconte que le vieillard ne dispose que d’un espace limité pour faire sécher ses figurines et est donc contraint d’en laisser certaines sécher dehors. Il arrive alors que la pluie les fasse en partie fondre, ce qui diminue l’entente du couple.
Sous la dynastie Tang (618-907) la coutume voulait que les futurs époux tiennent l’extrémité d’un fil rouge lors de la cérémonie de mariage. Plus tard, sous la dynastie Song (960-1279) le fil fût remplacé par un mouchoir. De nos jours, le rouge reste une couleur très répandue lors des mariages traditionnels chinois.
Japon 赤い糸 (Akai ito)
Dans le folklore japonais, la légende du fil rouge est également très présente, en particulier dans les mangas shôjo et films axés sur la romance. Là encore les croyances varient, pour certains les êtres destinés à s’aimer sont liés par le petit doigt alors que d’autres ne précisent pas par quelle partie du corps les amants sont liés. Comme pour la légende chinoise les êtres destinés à s’aimer sont liés dès la naissance cependant le vieillard est absent du mythe.
Autre croyance liée ...
On retrouve également une variante de cette légende dans les cas d’adoption d’enfants, notamment ceux d’origine chinoise. Certains parents adoptifs déclarent que leur rencontre avec leur enfant n’est pas le fruit du hasard, certains évoquent même la légende du fil rouge, étendue aux liens familiaux.
De la légende à la réalité …
La vision du fil rouge a comme origine le fil d’argent, qui lui remonte à la nuit des temps, lorsque très tôt, les hommes ont appris les premières connaissances du « Karma ». Et si très tôt ils ont découvert, et un peu partout par la suite sur cette terre, que tout est lié comme relié en ce qui concerne les hommes ici-bas, comme avec le monde dit, des esprits dans l’au-delà. La vision du « fil d’argent » leur révélera l’existence d’une âme sœur dont chacun d’entre nous est indéniablement attaché à l’aeternam.
De vie en vie, comme de passage en passage dans l’au-delà nous serons tôt ou tard, en présence de notre âme sœur avec qui nous avons un destin qui fut scellé à la naissance même de nos deux personnes, dans l’au-delà. Ame sœur, face à laquelle notre destin n’est pas d’être heureux ni même malheureux, mais de nous permettre à non seulement évoluer, mais également de nous mettre à l’épreuve de ce que nous supposons avoir acquis de notre âme. Au motif que, de toutes les âmes qu’il puissent exister dans l’univers comme dans l’au-delà, notre âme sœur est la seule qui soit directement liée au centre même de notre âme, donc de notre personne. Ainsi votre âme soeur vivra avec vous de multiples facettes de la vie des hommes et partagera avec vous, également de multiples expériences de toute nature qui, impliquent également des expériences douloureuses. Expériences douloureuses avec votre âme sœur, qui peuvent avoir de lourdes répercussions sur votre personne et ceci, sous toutes les facettes de votre personne. Au motif que, étant donné que votre âme sœur est directement liée au centre de votre personne, elle est par delà même, aussi bien le bourreau le plus puissant que vous pourriez rencontrer ici-bas comme dans l’au-delà et qui, est la seule âme capable de vous briser du plus profond de votre personne, comme on peut briser un vase (il/elle m’a brisé le cœur). A l’inverse par contre, votre âme sœur est la seule âme de toutes les âmes existantes, qui est à même de vous purger l’âme de toutes vos souffrances, de quelques natures soient-elles.
Ainsi contrairement aux illusions des hommes, ce n’est pas Dieu qui vous soulagera de vos peines les plus profondes comme de vos souffrances les plus amères, mais bien votre âme sœur, et seulement votre âme sœur, qui elle, est la seule qui en détient les possibilités, pour ne pas dire : Les clefs.
Médium – Pascal Weber – 2 mars 2018