Saviez-vous qu’au Canada, la sorcellerie était une pratique interdite jusqu’au 13 décembre 2018. En effet selon l’article 365 du Code criminel était coupable d’une infraction quiconque frauduleusement « affecte d’exercer ou d’employer quelque magie, sorcellerie, enchantement ou conjuration; entreprend, moyennant contrepartie, de dire la bonne aventure; affecte par son habileté dans quelque science occulte ou magique, ou par ses connaissances d’une telle science, de pouvoir découvrir où et comment peut être retrouvée une chose supposée avoir été volée ou perdue. »
La pratique de la magie et de la sorcellerie n’était pas illégale autant qu’elle était réelle, mais le fait de frauder les gens en faisant semblant d’employer de la magie, de la sorcellerie, des enchantements ou des conjurations, l’était. Historiquement, l’article 365 du Code criminel a été peu utilisé, car il est bien difficile de prouver hors de toute doute raisonnable que l’accusé n’a pas réellement de pouvoir magique.
Source – mbl-avocats.com : https://urlz.fr/ldpX
Me Bruno Lapierre - CABINET MBL Avocats Inc. – Drummondville, Québec, Canada
La pratique de la magie et de la sorcellerie n’était pas illégale autant qu’elle était réelle, mais le fait de frauder les gens en faisant semblant d’employer de la magie, de la sorcellerie, des enchantements ou des conjurations, l’était. Historiquement, l’article 365 du Code criminel a été peu utilisé, car il est bien difficile de prouver hors de toute doute raisonnable que l’accusé n’a pas réellement de pouvoir magique.
Source – mbl-avocats.com : https://urlz.fr/ldpX
Me Bruno Lapierre - CABINET MBL Avocats Inc. – Drummondville, Québec, Canada
L’étrange procès de la dernière sorcière du Canada…
C’est un drôle de procès qui va s’ouvrir en janvier en Ontario (Canada). Une trentenaire, qui se présente comme médium, est accusée d’avoir « fait semblant de pratiquer la sorcellerie ». Une accusation se référant à une loi ancienne du code criminel canadien. Sauf que cette loi a été abolie, deux jours après l’arrestation de cette femme.
Elle sera probablement la dernière femme à être jugée pour sorcellerie au Canada. Tiffany Butch, 33 ans, est médium et vit dans la ville de Timmins en Ontario (Canada). Elle a été arrêtée le 11 décembre par la police locale qui l’accuse d’avoir « soutiré de l’argent à un habitant de sa ville en échange de la levée d’une malédiction », rapporte la chaîne télévisée canadienne CBC News.
Surnommée « la Sorcière blanche du Nord » dans la commune, Tiffany Butch nie ces allégations. « Les gens m’ont proclamée sorcière ici et m’ont donné un surnom, mais je ne suis pas une sorcière. Je suis médium », se défend la jeune femme, interrogée par CBC News. Elle assure ne pas connaître la victime présumée : « Je ne sais même pas qui est cette personne et aucun de mes clients depuis octobre ne s’est plaint ni ne m’a demandé de le rembourser. »
Dans un communiqué, la police de Timmins réplique que cette femme « qui a un pseudonyme se présente comme une spiritualiste autoproclamée, médium et voyante ».
Une loi « zombie »
Pour engager des poursuites contre Tiffany Butch, la police locale s’est basée sur l’article 365 du code criminel canadien, qui interdit « quiconque à prétendre frauduleusement exercer ou employer quelque magie, sorcellerie, enchantement ou conjuration ; entreprendre, moyennant contrepartie, de dire la bonne aventure ; affecter par son habileté dans quelque science occulte ou magique, ou par ses connaissances d’une telle science, de pouvoir découvrir où et comment peut être retrouvée une chose supposée avoir été volée ou perdue ».
Sauf que cette loi, rédigée en 1892, a été abrogée et déclarée obsolète le 13 décembre, deux jours après l’arrestation de Tiffany Butch. Elle fait partie d’une série d’abrogations de lois dites « zombies », c’est-à-dire archaïques et désuètes, comme celle sur la provocation en duel, la distribution de bandes dessinées criminelles, l’émission de timbres commerciaux et la publication de libellés blasphématoires…
« Elle a donné le sentiment à sa victime qu’une chose terrible allait arriver »
Mais alors Tiffany Butch – qui doit comparaître le 22 janvier – peut-elle être jugée sur la base d’une loi qui n’existe plus ? « La police et les procureurs travaillent avec les lois en vigueur au moment de l’infraction présumée, explique à CBC News Marc Depatie, porte-parole de la police de Timmins. C’est [ils] conservent sous la main des versions anciennes ou périmées du Code criminel pour voir quelles lois s’appliquent. »
La police locale était au courant de l’imminence de la suppression de cette loi, mais assure « que cela n’a pas été un facteur dans la décision de porter l’accusation. […] En effet, l’accusée a donné le sentiment à sa victime qu’une chose terrible allait arriver à sa famille… Et qu’il fallait fournir une compensation financière pour qu’elle puisse accomplir une sorte de service mystique qui empêcherait cela de se produire. »
Comme deux autres habitantes de l’Ontario, jugées pour prétendue sorcellerie en octobre dernier, Tiffany Butch risque jusqu’à six mois de prison et une amende de 2 000 dollars canadiens (près de 1 300 €). Si elle est déclarée coupable, elle sera la dernière personne à être considérée comme une sorcière par la justice de son pays.
Source – Quotidien Ouest-france.fr : https://urlz.fr/ldpF
Surnommée « la Sorcière blanche du Nord » dans la commune, Tiffany Butch nie ces allégations. « Les gens m’ont proclamée sorcière ici et m’ont donné un surnom, mais je ne suis pas une sorcière. Je suis médium », se défend la jeune femme, interrogée par CBC News. Elle assure ne pas connaître la victime présumée : « Je ne sais même pas qui est cette personne et aucun de mes clients depuis octobre ne s’est plaint ni ne m’a demandé de le rembourser. »
Dans un communiqué, la police de Timmins réplique que cette femme « qui a un pseudonyme se présente comme une spiritualiste autoproclamée, médium et voyante ».
Une loi « zombie »
Pour engager des poursuites contre Tiffany Butch, la police locale s’est basée sur l’article 365 du code criminel canadien, qui interdit « quiconque à prétendre frauduleusement exercer ou employer quelque magie, sorcellerie, enchantement ou conjuration ; entreprendre, moyennant contrepartie, de dire la bonne aventure ; affecter par son habileté dans quelque science occulte ou magique, ou par ses connaissances d’une telle science, de pouvoir découvrir où et comment peut être retrouvée une chose supposée avoir été volée ou perdue ».
Sauf que cette loi, rédigée en 1892, a été abrogée et déclarée obsolète le 13 décembre, deux jours après l’arrestation de Tiffany Butch. Elle fait partie d’une série d’abrogations de lois dites « zombies », c’est-à-dire archaïques et désuètes, comme celle sur la provocation en duel, la distribution de bandes dessinées criminelles, l’émission de timbres commerciaux et la publication de libellés blasphématoires…
« Elle a donné le sentiment à sa victime qu’une chose terrible allait arriver »
Mais alors Tiffany Butch – qui doit comparaître le 22 janvier – peut-elle être jugée sur la base d’une loi qui n’existe plus ? « La police et les procureurs travaillent avec les lois en vigueur au moment de l’infraction présumée, explique à CBC News Marc Depatie, porte-parole de la police de Timmins. C’est [ils] conservent sous la main des versions anciennes ou périmées du Code criminel pour voir quelles lois s’appliquent. »
La police locale était au courant de l’imminence de la suppression de cette loi, mais assure « que cela n’a pas été un facteur dans la décision de porter l’accusation. […] En effet, l’accusée a donné le sentiment à sa victime qu’une chose terrible allait arriver à sa famille… Et qu’il fallait fournir une compensation financière pour qu’elle puisse accomplir une sorte de service mystique qui empêcherait cela de se produire. »
Comme deux autres habitantes de l’Ontario, jugées pour prétendue sorcellerie en octobre dernier, Tiffany Butch risque jusqu’à six mois de prison et une amende de 2 000 dollars canadiens (près de 1 300 €). Si elle est déclarée coupable, elle sera la dernière personne à être considérée comme une sorcière par la justice de son pays.
Source – Quotidien Ouest-france.fr : https://urlz.fr/ldpF
Accusations retirées contre la femme qui faisait face à la dernière accusation de sorcellerie au pays…
Le procureur de la Couronne à Timmins, en Ontario, a retiré les accusations contre Tiffany Butch, dans un cas qui a retenu l'attention au pays et ailleurs dans le monde.
En décembre dernier, la femme de 33 ans a été accusée d’avoir prétendu pratiquer la sorcellerie, deux jours seulement avant que l’article 365 du Code criminel, qui touchait cette infraction, ne soit officiellement abrogé.
La Couronne a retiré l’accusation de sorcellerie il y a quelques semaines pour la remplacer par une accusation de fraude. Mardi, elle a aussi retiré cette accusation.
Tiffany Butch, qui utilise le surnom White Witch of the North (Sorcière blanche du Nord) aurait demandé de l’argent en échange d’une protection magique contre un danger potentiel visant la famille de la personne qui a porté plainte contre elle.
Elle a nié les allégations et croit qu’elle a été piégée par d’autres médiums. Elle a insisté sur le fait que malgré le surnom, elle n’a jamais prétendu être une sorcière ou demandé de l’argent de façon illicite.
L’avocate confirme que la Couronne a demandé un don à une organisation caritative en échange du retrait des accusations.
Mme Butch a fait un don de 750 $ à l’organisme Lord’s Kitchen, de Timmins, qui offre de la nourriture aux personnes dans le besoin.
« Elle était heureuse de le faire. Elle a toujours été une membre active de la communauté », affirme Mme Sabourin.
L’avocate indique que Mme Butch est très heureuse du dénouement.
« Pouvoir continuer ce travail sans la considération d’avoir fait quelque chose d’illégal est un grand soulagement pour elle et pour ses clients, antérieurs, actuels et futurs », indique Mme Sabourin.
Source ici.radio-canada.ca : https://urlz.fr/ldpP
En décembre dernier, la femme de 33 ans a été accusée d’avoir prétendu pratiquer la sorcellerie, deux jours seulement avant que l’article 365 du Code criminel, qui touchait cette infraction, ne soit officiellement abrogé.
La Couronne a retiré l’accusation de sorcellerie il y a quelques semaines pour la remplacer par une accusation de fraude. Mardi, elle a aussi retiré cette accusation.
Tiffany Butch, qui utilise le surnom White Witch of the North (Sorcière blanche du Nord) aurait demandé de l’argent en échange d’une protection magique contre un danger potentiel visant la famille de la personne qui a porté plainte contre elle.
Elle a nié les allégations et croit qu’elle a été piégée par d’autres médiums. Elle a insisté sur le fait que malgré le surnom, elle n’a jamais prétendu être une sorcière ou demandé de l’argent de façon illicite.
L’avocate confirme que la Couronne a demandé un don à une organisation caritative en échange du retrait des accusations.
Mme Butch a fait un don de 750 $ à l’organisme Lord’s Kitchen, de Timmins, qui offre de la nourriture aux personnes dans le besoin.
« Elle était heureuse de le faire. Elle a toujours été une membre active de la communauté », affirme Mme Sabourin.
L’avocate indique que Mme Butch est très heureuse du dénouement.
« Pouvoir continuer ce travail sans la considération d’avoir fait quelque chose d’illégal est un grand soulagement pour elle et pour ses clients, antérieurs, actuels et futurs », indique Mme Sabourin.
Source ici.radio-canada.ca : https://urlz.fr/ldpP
Il ne faisait pas bon être « sorcière » au Luxembourg…
La chasse à la sorcière : Made in Luxembourg…