STRASBOURG/METZ - Des éléments de l'enquête sur l'attentat de Strasbourg montrent que le tireur du marché de Noël a prémédité son acte, des semaines à l'avance.
L'enquête sur la fusillade du Marché de Noël de Strasbourg, qui a fait cinq morts et onze blessés, le 11 décembre dernier, avance. Selon des révélations du Monde et de Franceinfo, le terroriste Cherif Chekatt, tué deux jours plus tard, avait prémédité son acte, qu'il préparait depuis des semaines, voire des mois.
Ainsi, une vidéo d'allégeance à l'organisation terroriste État islamique (EI) a été retrouvé chez Chekatt. Il l'avait enregistré à la mi-novembre, un mois avant la tuerie. Et le tueur cherchait à se procurer des armes depuis plusieurs semaines. Selon Franceinfo, il a essayé de rencontrer des trafiquants d'armes, qui n'ont pas voulu le voir, et a ensuite tenté sa chance à Metz. On ignore pour l'heure si c'est là qu'il a trouvé le vieux revolver de 1892 qu'il a utilisé lors de la fusillade, ou le 22 long rifle saisi chez son père. L'enquête doit à présent aussi déterminer comment le jeune homme fiché S a pu être aussi actif à la recherche d'armes et passer inaperçu des services de police.
Il échappe à l'arrestation…
Ses difficultés à trouver des armes, et le fait qu'il ait utilisé un revolver aussi vieux, montre qu'il ne faisait sans doute pas partie d'un réseau structuré de l'EI. Selon Le Monde, il avait toutefois confié sa volonté de mourir à sa mère. Et un de ses anciens codétenus affirme que Chekatt lui a dit en 2015 vouloir «mourir en martyre».
Si l'acte semble donc de plus en plus prémédité, il a été précipité par la tentative d'interpellation à laquelle il a échappé, le matin de l'attentat. La police voulait lui mettre la main dessus dans une affaire distincte, dans laquelle il était mis en cause pour tentative de meurtre. Il était, à ce moment, chez sa mère, qui raconte sur France 2: «Lundi soir (10 décembre) il est venu chez moi, on a fait la prière, on a mangé et le mardi matin (le jour de l'attentat) il est parti vers 7h». Il apprend alors que les autorités sont chez lui. Et décide de passer à l'acte.
Source : https://bit.ly/2FzsFs9
Ainsi, une vidéo d'allégeance à l'organisation terroriste État islamique (EI) a été retrouvé chez Chekatt. Il l'avait enregistré à la mi-novembre, un mois avant la tuerie. Et le tueur cherchait à se procurer des armes depuis plusieurs semaines. Selon Franceinfo, il a essayé de rencontrer des trafiquants d'armes, qui n'ont pas voulu le voir, et a ensuite tenté sa chance à Metz. On ignore pour l'heure si c'est là qu'il a trouvé le vieux revolver de 1892 qu'il a utilisé lors de la fusillade, ou le 22 long rifle saisi chez son père. L'enquête doit à présent aussi déterminer comment le jeune homme fiché S a pu être aussi actif à la recherche d'armes et passer inaperçu des services de police.
Il échappe à l'arrestation…
Ses difficultés à trouver des armes, et le fait qu'il ait utilisé un revolver aussi vieux, montre qu'il ne faisait sans doute pas partie d'un réseau structuré de l'EI. Selon Le Monde, il avait toutefois confié sa volonté de mourir à sa mère. Et un de ses anciens codétenus affirme que Chekatt lui a dit en 2015 vouloir «mourir en martyre».
Si l'acte semble donc de plus en plus prémédité, il a été précipité par la tentative d'interpellation à laquelle il a échappé, le matin de l'attentat. La police voulait lui mettre la main dessus dans une affaire distincte, dans laquelle il était mis en cause pour tentative de meurtre. Il était, à ce moment, chez sa mère, qui raconte sur France 2: «Lundi soir (10 décembre) il est venu chez moi, on a fait la prière, on a mangé et le mardi matin (le jour de l'attentat) il est parti vers 7h». Il apprend alors que les autorités sont chez lui. Et décide de passer à l'acte.
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