Tentative d'incendie au domicile de Richard Ferrand…
La maison du président de l'Assemblée nationale a été victime d'une tentative d'incendie "volontaire". Macron a exprimé son soutien.
Le président LREM de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a dénoncé vendredi soir une tentative d'incendie "volontaire" à son domicile privé situé à Motreff, dans le Finistère, "un acte grave" pour lequel il a porté plainte.
"Alors que le Président de l'Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du Premier ministre, à la signature du pacte d'accessibilité et du contrat d'action publique pour la Région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l'objet d'un incendie volontaire", a indiqué un communiqué de l'Assemblée nationale indiquant que "l'origine criminelle ne semble pas faire de doute".
"La Gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant, l'origine criminelle ne semble pas faire de doute", ajoute le communiqué, précisant que "le Président de l'Assemblée nationale, qui a déposé plainte, tient à dénoncer cet acte grave". "Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations", a tweeté Richard Ferrand en postant deux photos sur lesquelles on peut notamment voir une porte incendiée.
Le président LREM de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a dénoncé vendredi soir une tentative d'incendie "volontaire" à son domicile privé situé à Motreff, dans le Finistère, "un acte grave" pour lequel il a porté plainte.
"Alors que le Président de l'Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du Premier ministre, à la signature du pacte d'accessibilité et du contrat d'action publique pour la Région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l'objet d'un incendie volontaire", a indiqué un communiqué de l'Assemblée nationale indiquant que "l'origine criminelle ne semble pas faire de doute".
"La Gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant, l'origine criminelle ne semble pas faire de doute", ajoute le communiqué, précisant que "le Président de l'Assemblée nationale, qui a déposé plainte, tient à dénoncer cet acte grave". "Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations", a tweeté Richard Ferrand en postant deux photos sur lesquelles on peut notamment voir une porte incendiée.
Pas de revendications...
Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, a déclaré à l'Agence France-Presse que, selon les premiers éléments "il s'agit d'un incendie criminel. Cela ne fait aucun doute. on trouve un reste de pneumatique, visiblement du carburant". "C'est un voisin qui s'est aperçu que quelqu'un a voulu mettre un incendie, il s'en est aperçu vers 14 heures. Ce n'est pas une résidence principale, cette maison n'était pas habitée", a ajouté le procureur qui n'était pas en mesure de dire quand les faits ont été commis.
"Un volet a explosé la vitre, cela s'est arrêté là. Il n'y a pas de tag qui permettrait de mettre en lien avec les gilets jaunes, pas de revendications, pas de pénétration hostile dans la maison", a ajouté M. Recappé qui a confirmé l'ouverture d'une enquête.
De multiples réactions de soutien…
"Rien ne légitime la violence ou l'intimidation à l'égard d'un élu de la République. Toute ma solidarité envers @RichardFerrand et ses proches", a réagi le président Emmanuel Macron.
Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, a déclaré à l'Agence France-Presse que, selon les premiers éléments "il s'agit d'un incendie criminel. Cela ne fait aucun doute. on trouve un reste de pneumatique, visiblement du carburant". "C'est un voisin qui s'est aperçu que quelqu'un a voulu mettre un incendie, il s'en est aperçu vers 14 heures. Ce n'est pas une résidence principale, cette maison n'était pas habitée", a ajouté le procureur qui n'était pas en mesure de dire quand les faits ont été commis.
"Un volet a explosé la vitre, cela s'est arrêté là. Il n'y a pas de tag qui permettrait de mettre en lien avec les gilets jaunes, pas de revendications, pas de pénétration hostile dans la maison", a ajouté M. Recappé qui a confirmé l'ouverture d'une enquête.
De multiples réactions de soutien…
"Rien ne légitime la violence ou l'intimidation à l'égard d'un élu de la République. Toute ma solidarité envers @RichardFerrand et ses proches", a réagi le président Emmanuel Macron.
"Honte à ceux qui commettent de tels actes. Et soutien amical au Président de l'Assemblée nationale et à sa famille", a réagi le Premier ministre Edouard Philippe.
"Total soutien à mon ami Richard Ferrand suite à l'acte odieux commis à son domicile. Ceux qui intimident, menacent, agressent, vandalisent, brûlent, n'auront jamais le dernier mot en démocratie. Jamais. Nous sommes la République et nous les combattrons sans relâche", a également déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
Début janvier, le député LREM de l'Eure Bruno Questel avait porté plainte après avoir reçu, comme trois de ses collègues, un courrier de menaces de mort à l'Assemblée nationale, quelques semaines après des coups de feu tirés avec des fusils de chasse devant son domicile et d'une "tentative d'intimidation de 40 gilets jaunes". Quelques jours plus tôt, les permanences des députés LREM de la Vienne Sacha Houlié et de Paris Olivia Grégoire avaient été visées. . Richard Ferrand avait déclaré début janvier que ces "manoeuvres d'intimidation n'avaient pas leur place en démocratie" en apportant son soutien à plusieurs députés visés.
Juste avant Noël, la devanture de la permanence du député LREM des Deux-Sèvres Guillaume Chiche avait déjà été dégradée et le bureau du député LREM de l'Hérault Philippe Huppé avait été tagué. Le 31 décembre, le député LREM de Gironde Florent Boudié avait annoncé son intention de porter plainte pour "provocation à la haine" après la découverte sur les murs de sa permanence à Libourne (Gironde) de tags qu'il attribuait à la "mouvance identitaire, antimusulmans et antimigrants".
Source : https://bit.ly/2SomDm1
Début janvier, le député LREM de l'Eure Bruno Questel avait porté plainte après avoir reçu, comme trois de ses collègues, un courrier de menaces de mort à l'Assemblée nationale, quelques semaines après des coups de feu tirés avec des fusils de chasse devant son domicile et d'une "tentative d'intimidation de 40 gilets jaunes". Quelques jours plus tôt, les permanences des députés LREM de la Vienne Sacha Houlié et de Paris Olivia Grégoire avaient été visées. . Richard Ferrand avait déclaré début janvier que ces "manoeuvres d'intimidation n'avaient pas leur place en démocratie" en apportant son soutien à plusieurs députés visés.
Juste avant Noël, la devanture de la permanence du député LREM des Deux-Sèvres Guillaume Chiche avait déjà été dégradée et le bureau du député LREM de l'Hérault Philippe Huppé avait été tagué. Le 31 décembre, le député LREM de Gironde Florent Boudié avait annoncé son intention de porter plainte pour "provocation à la haine" après la découverte sur les murs de sa permanence à Libourne (Gironde) de tags qu'il attribuait à la "mouvance identitaire, antimusulmans et antimigrants".
Source : https://bit.ly/2SomDm1